S'il est un site à visiter à proximité de BRUYÈRES, c'est bien celui de la Petite Cascade et de la Grande Cascade de TENDON.

Des accès routiers permettent de rejoindre les aires de stationnement situées à proximité de chaque cascade mais je recommande aux personnes qui ont le temps, de faire une balade à pied depuis le parking de la mairie de TENDON jusqu'à la Grande Cascade en passant par la Petite Cascade.

C'est ce que nous décidons de faire ce 13 mai 2015.

Voici l'itinéraire que nous suivons.

Pour avoir la possibilité de visualiser l'itinéraire avec le fond de carte TOPO IGN, merci de cliquer sur OPENRUNNER en entête de la carte ci-dessus. 

Après la dernière maison située sur la droite, nous traversons le ruisseau le Scouet, juste à l'entrée de la forêt. Un arrête s'impose sur le petit pont pour admirer ce ruisseau côté TENDON et côté forêt.

Nous arrivons ensuite au-dessus de la Petite Cascade et nous descendons vers la passerelle qui permet de franchir le ruisseau le Scouet.

Il est intéressant de faire un arrêt à l'extrémité de la passerelle après l'avoir franchie afin d'apprécier cette vue moins courante sur la Petite Cascade.

Le spectacle le plus intéressant est bien entendu celui donnée par la petite Cascade vue de face.

Puis un coup d’œil en direction de la passerelle d'où nous venons avant de continuer notre chemin vers la Grande Cascade.

Entre la Petite et la Grande Cascade, la forêt est constituée de résineux plus que centenaire sans doute et de feuillus. Nous notons la présence importante de lichens sur les troncs et branches d'arbres ainsi que sur le pierrier qui recouvre le sol.

Nous arrivons à une fourche marquée par un calvaire, du moins ce qu'il en reste.

Nous arrivons à lire ce qui est gravé sur le socle :

"Que Dieu nous préserve de tous malheurs par le signe de la croix"

Puis nous empruntons le chemin qui descend sur la gauche pour arriver à la Grande Cascade.

Pour la petite histoire, les affaires se compliquent une fois arrivés à la Grande Cascade. J'avais en effet prévu de déjeuner à l'auberge au pied de la Grande Cascade. Quand nous avons vu tous les volets fermés, pas de table et chaise en terrasse, il fallait se rendre à l'évidence l'auberge était fermée.

Donc retour au point de départ pour retrouver la voiture et aller déjeuner ailleurs ...

Sur le chemin du retour, nous prenons une variante qui consiste à bifurquer sur la gauche, 200 mètres environ avant la Petite Cascade pour arriver par le dessus.

Un petit pont franchi le ruisseau le Scouet, rejoint par le ruisseau de la Hutte son affluent.

Nous sommes maintenant au-dessus de la Petite de Cascade, c'est l’occasion de prendre des photos un peu moins classiques que la cascade vue de face.

A la sortie de la forêt, une fois le Scouet franchi, je m'attarde à photographier les ânes et chevaux qui paissent dans les prairies de part et d'autre du chemin.

Nous terminons notre parcours en retrouvant l'église de TENDON, il est temps de prendre la voiture pour aller nous restaurer ...

Une balade facile d'à peine plus de 7 km que je recommande vivement aux visiteurs qui peuvent prendre le temps de la faire.

Pour les personnes qui seraient intéressées, je précise qu'il y a en saison, la possibilité de prendre la calèche qui fait l'aller retour entre la Grande Cascade et la Petite Cascade.

Pour terminer cette publication, voici deux autres photographies prises le 11 mai 2015.

Merci de votre visite et à bientôt pour d'autres publications.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Vous connaissez l'intérêt que je porte à comparer les cartes postales anciennes de BRUYÈRES avec mes photographies récentes.

Dans cette publication, c'est une épicerie qui fait l'objet de cette comparaison.

Une amie native de BRUYÈRES m'a non seulement dit que ses arrières grands-parents avaient tenu une épicerie rue Abel Ferry, l'épicerie P. DEBUS mais a eu la gentillesse de me transmettre des reproductions de photographies d'époque de sa collection familiale, en m'autorisant à les publier.

Un véritable bonheur qui a motivé chez moi l'envie d'aller y prendre quelques photographies afin de pouvoir publier cet article comparatif entre le début des années 1900 et aujourd'hui.

(Merci de cliquer sur les images pour les agrandir)

Ma première action est de localiser cette épicerie qui était située face à la rue des Capucins.

Ma deuxième action est de rechercher si j'ai une carte postale ancienne sur laquelle figurerait cette épicerie et si j'ai dans ma photothèque de BRUYÈRES, une photographie correspondant à l'emplacement de cette ancienne épicerie.

Cette recherche s'avère vaine concernant une photographie (je n'ai qu'une photo tronquée du bâtiment), par contre elle est positive pour ce qui concerne la CPA que je vous présente : 

Notez que cette CPA a été écrite en janvier 1908 et que la rue Abel Ferry s'appelait alors à l'époque "rue d'Alsace"

Peu de temps après cette recherche, le hasard fait alors que je suis avisé par le site de vente aux enchères de CPA auquel je suis abonné, de la mise ne vente d'une carte postale ancienne de cette épicerie, en gros plan.

Mon sang ne fait qu'un tour, je mise sur cette CPA qu'il me faut absolument.

Heureusement, mes "rivaux" collectionneurs comme moi de CPA de BRUYÈRES n'ont pas l'air d'être intéressés. Peut-être la possèdent-t'ils déjà. Je remporte les enchères sans problème.

Ce n'est pas toujours le cas ...

Ci-dessous, un agrandissement de la CPA, cadré sur l'épicerie.

Le 11 mai 2015, je suis sur BRUYÈRES. Le temps est favorable et l'ensoleillement de la rue Abel Ferry est propice à la prise de vue.

Je rejoints la rue des Capucins, à hauteur de l'ancien maréchal ferrant, afin de retrouver la vue plongeante de mes CPA.

L'épicerie P. DEBUS est devenue un restaurant.

Restaurant dont le fond est actuellement en vente comme indiqué sur la porte d'entrée.

Si la photographie met en évidence des différences par rapport à la CPA (la porte cochère de droite a été remplacée par deux fenêtres, celle de gauche qui était voutée à l'époque a été reprofilée avec des angles droits), il y a un élément qui n'a pas changé.

C'est la porte d'entrée de l'épicerie ou du restaurant.

Ce que je trouve de remarquable sur cette porte d'entrée, c'est le fronton qui comporte une sculpture en forme de coquille Saint-Jacques. 

La question que je me pose, c'est pourquoi ce fronton en forme de coquille Saint-Jacques ?

Y-aurait-il un rapport avec le chemin de Compostelle ?

La question reste entière car je n'ai pas la moindre réponse.

Alors si toutefois quelqu'un avait une explication, je le remercie de nous en faire part en ajoutant un commentaire à cette publication.

A l'époque une épicerie, de nos jours un restaurant, sait-on ce qu'était ce commerce entre temps ?

J'ai trouvé une réponse dans le livre "Bruyères et les villages de sa contrée" de Monsieur Jean Chaumont aux éditions Gérard Louis .

Page 41 de cet ouvrage, Jean Chaumont présente la même CPA que celle dont j'ai récemment fait l'acquisition et il légende cette reproduction de CPA en écrivant :

"L'épicerie P. Debus abrita ensuit la ferblanterie André Divoux (célèbre chef des pompiers bruyèrois). C'est maintenant une pizzeria."

Je me souviens très bien du Capitaine Divoux car mon père a été pompier volontaire au sein du centre de secours de BRUYÈRES.

__________________

Pour clore cette publication, je vous propose deux photomontages réalisés avec mes deux CPA et la photo prise au mois de mai.

Cette photographie, à défaut d'avoir un cadrage rigoureusement semblable aux CPA, s'en approche cependant et permet de mettre en évidence les similitudes et les différences.

Tous mes remerciements à mon amie qui ma transmis des reproductions de photographies de sa collection familiale en m'autorisant à les publier sur BRUYÈRES-VOSGES.

Merci de votre visite et à bientôt pour

une nouvelle publication.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

A une vingtaine de kilomètres de BRUYÈRES, la commune d'ARCHETTES située sur la rive droite de la Moselle présente une particularité géologique pittoresque.

Il s'agit des rochers de conglomérat qui bordent la D42 en sortie d'ARCHETTES, lorsqu'on se dirige sur ÉPINAL.

Le conglomérat est une roche constituée de galets assemblés par un ciment gréseux. 

(Merci de cliquer sur les photographies pour les agrandir)

Je n'avais pas souvenir d'avoir vu ces rochers dans ma jeunesse.

C'est une publication de photographie sur Facebook qui a éveillé ma curiosité. 

Il était donc bien naturel que je m'y rende ce 13 mai 2015 lors de notre séjour dans les Vosges.

Il est surprenant de voir que des arbres ont pu prendre racine et se développer juste au-dessus des rochers où il ne doit y avoir beaucoup de terre.

A défaut d'être aussi grands que les falaises de craie de la Vallée de la Seine, ces rochers d'ARCHETTES ne manquent pas d'intérêt et méritent le détour. Comme pour ce qui me concerne, il n'est jamais trop tard pour les découvrir.

__________________________

J'appelle à la prudence, les visiteurs désireux de s'y rendre à pied pour y prendre des photographies.

Il n'y a pour ainsi dire que deux emplacements où il est possible de garer sa voiture. 

Comme vous pouvez le voir sur mes photographies, la route est sinueuse et étroite. Il n'est pas toujours possible de se tenir derrière la glissière de sécurité alors faites attention à la circulation avant de vous engager sur la route.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Il n'y a pas une seule forêt bruyèroise que je ne connaisse pas dans les moindres détails tellement nous les avons parcourues ensemble en famille.

Mon père nous a quittés le 27 mai dans sa 91 ème année et je garderai toujours en moi la passion qu'il m'a transmis pour BRUYÈRES et ses forêts.

C'est la raison pour laquelle, ce dimanche 31 mai 2015, je ressens la nécessité de faire une balade en forêt. Je décide d'aller dans un premier temps à la Roche de Fouchon. Je passerai ensuite par le Lac de Pointhaie, la route de Vervezelle et l'Avison.

Vous pouvez voir l'itinéraire sur la carte ci-dessous.

Prenant la rue de Vielsam, je marque déjà un arrêt à la Place du Sergent Tomosu HIRAHARA qui a été inaugurée le 19 octobre 2014.

Le 15 octobre 1944, il fut la première victime des combats pour la Libération de BRUYÈRES.

Merci de cliquer sur les photos pour les agrandir.

Poursuivant ma descente de la rue de Vielsam, un regard vers le Buemont, situé en arrière-plan du stade de football, puis vers le Home du Cameroun que je n'avais pas encore photographié depuis la fin des travaux d'extension.

Après avoir dépassé le Home du Cameroun, j'emprunte le chemin qui longe le lac de Pointhaie avant de rejoindre la "Ferme des Anges" à la base de Fouchon.

Arrivé à la base de la montagne de Fouchon, je suis le chemin forestier puis le sentier qui s'élève vers la Roche de Fouchon.

Sur ce sentier, je me revois avec mon père dans ma jeunesse. Je pense notamment à cette photo sur laquelle je suis avec lui en descendant de la Roche de Fouchon par ce même sentier.

Une fois arrivé à la Roche de Fouchon, je contemple le panorama que j'ai maintes fois photographié. Certes, aujourd'hui le ciel n'est pas au beau fixe mais cette balade a un caractère particulier et je compte bien pouvoir publier quelques images.

Après avoir balayé le paysage de l'Avison au Château, je redescends pour faire un crochet par l'Oratoire et la Crypte de la "Ferme des Anges"

Quittant l'oratoire, je retourne en direction du lac de Pointhaie que je contourne par la droite, ce sera l'occasion d découvrir toute une famille de canards qui n'ont rien de sauvage.

J'avance d'un bon pas, mon idée est de rejoindre la route de Vervezelle puis l'Avison après quelques arrêts près de l'étang de pêche de Pointhaie, puis à l'intersection avec le chemin qui fait la liaison entre la Peute Pierre et la route de Vervezelle.

C'est l'occasion de prendre des vues sur BRUYÈRES peu courantes mais non moins intéressantes.

Juste en arrivant sur la route de Vervezelle, je remarque un oiseau bien coloré tout proche du chemin. A ma vue, il s'éloigne un peu pour se tenir à distance de mon passage mais il ne semble pas vraiment dérangé.

Mon grand regret, le réflex muni du zoom est dans le sac photo que je porte sur le dos. Je n'ai que mon compact avec un zoom de 50 mm maxi en mains. Soit je prends le risque de sortir le réflex et l'oiseau s'envole, soit je me contente du compact et je serai bien éloigné ! C'est finalement la deuxième solution pour laquelle j'opte, pratiquement par obligation.

Je ne connais pas la race de cet oiseau, alors si un visiteur peut la citer en ajoutant un commentaire, je l'en remercie par avance. 

Je n'avais pas sitôt mis en ligne cette publication qu'une amie que je remercie m'a indiqué le nom ce cet oiseau : le Verdier d'Europe ou Chloris chloris. (Pour de plus amples renseignements merci de consulter le lien indiqué après la photographie) 

Une fois sur la route de Vervezelle, je rejoins le chemin qui part sur la gauche à la base de l'Avison vers la Chapelle de la Roche, juste avant la sapinière.

Mais à l'entrée de cette sapinière, je me dirige déjà vers la droite, me disant qu'il doit y avoir un point de vue.

A vrai dire, lorsque je parle de sapinière, je devrais utiliser le terme de pessière, qui est le nom d'une forêt ou d'une plantation d'épicéas.

Je découvre effectivement un point de vue qui s'étend de l'église au Buemont en passant par le Château.

Maintenant sur le chemin qui mène à la Chapelle de la Roche, je me retourne le temps d'une photo en direction de la Petite Avison.

Bien entendu, je fais un crochet par la Fontaine Saint-Georges avant de repartir en direction de la rue de l'Avison.

Juste avant d'arrivée à hauteur de la ferme Mougeolle, un arrêt pour photographier la campagne en direction du Borémont.

J'arrive maintenant à la rue de l'Avison juste au-dessus du quartier du Lavoir. Quelques photographies de ce point de vue récemment dégagé.

Ainsi se termine le récit de cette balade tout au long de laquelle j'imaginais la présence de mon père.

J'ai des souvenirs intarissables des balades que nous avons faites  ensemble et c'est bien là que je puise toute l'énergie pour développer la passion que j'ai pour ma ville natale de BRUYÈRES et la photographie.

A très bientôt pour de nouvelles publications et merci pour votre visite.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§