Si CHAMP-le-DUC est célèbre pour son église romane de toute beauté, j'y ai consacré l'article Voisine de BRUYÈRES-VOSGES : l'église Notre Dame de CHAMP-le-DUC", il y a un autre centre d'intérêt beaucoup moins visible.

Certes en comparaison, il n'est pas sur la même échelle que l'église romane, mais il est tout de même intéressant à connaître et à voir, il s'agit du travail à ferrer.

Ce travail est situé non loin de la Mairie de CHAMP-le-DUC.

Je me souviens avoir observé plusieurs fois dans ma jeunesse, le maréchal ferrant de CHAMP-le-DUC qui ferrait un cheval immobilisé dans ce travail fixe.

Depuis, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de passer à proximité, sans prendre le temps de m'y arrêter.

Cette année, je me suis décidé le 11 mai, à y aller spécialement pour le photographier afin de présenter ce témoin du passé sur BRUYÈRES-VOSGES.

Le travail est principalement constitué d'un châssis en bois dont quatre pieux de forte section sont solidement fixés au sol. 

Des sangles en cuir passées sous le ventre de l'animal, étaient suspendues à des chaines, elles-mêmes accrochées à des axes longitudinaux en partie haute du châssis. 

Un treuil à cliquet anti-retour permettait d'enrouler les chaines autour de l'axe en rotation, permettant ainsi de tendre les sangles en cuir afin d'immobiliser l'animal.

Sans remonter très loin dans les années précédentes, je me souviens avoir vu les sangles aujourd'hui disparues. Peut-être ont-elles été justement enlevées afin de ne pas disparaître. Je ne sais pas.

Toujours est-il que ce travail à ferrer est un témoin du passé qu'il est important de préserver.

Le travail servait à l'époque pour ferrer les bœufs utilisés dans les travaux agricoles et les chevaux, avant qu'ils ne soient remplacés par le tracteur et les véhicules à moteur.

Les bœufs n'étaient pas seulement utilisés dans les travaux agricoles. Comme le montre la carte postale ancienne ci-dessous,  ils tractaient des charrettes de blessés pendant la première guerre mondiale.

Quant au cheval, c'est une force de la nature mise à contribution dans bien des domaines. Je crois que la plus spectaculaire est bien le débardage dans les forêts vosgiennes.

Un passé qui n'est finalement pas si loin et qu'il est bon de rappeler.

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Deux sites dont je recommande la visite :

Je m'étais toujours dit qu'il faudrait que je m'arrête à SAINT-JEAN-DU-MARCHÉ pour photographier l'Oratoire de Saint Jean-Baptiste situé à la sortie du village avant la bifurcation des routes de TENDON et REHAUPAL.

SAINT-JEAN-DU-MARCHÉ est une ancienne commune située à 11 km de BRUYÈRES et rattachée depuis janvier 1973 à LA-NEUVEVILLE-DEVANT-LÉPANGES. 

Ce 19 août 2015 matin, l'occasion est trop belle. le soleil est radieux, bien orienté par rapport à l'oratoire, c'est l'occasion ou jamais de prendre quelques photographies que je vous présente.

Dommage que je n'ai pas photographié la plaque de l'oratoire en gros plan, je dois me contenter d'un recadrage.

Il est gravé sur la plaque:

A SAINT JEAN-BAPTISTE

LA PAROISSE RECONNAISSANTE

1950 - 1944

Cela signifie-t-il que cet oratoire a été édifié en reconnaissance après la guerre ?

Je n'ai hélas pas trouvé de renseignement sur cet oratoire et je n'ai pas la réponse.

Toute précision apportée par un visiteur par commentaire à cette publication sera la bienvenue. Avec mes remerciements anticipés.

Je recommande à mes visiteurs de se rendre sur le site "Connaissance et Sauvegarde des Oratoires" qui explique bien la définition et les origines des oratoires.

Au chapitre des restaurations, vous pourrez lire entre autres, un article sur la restauration de l'oratoire de la Ferme des Anges à BRUYÈRES.

22 août 2015, je fais une balade photographique à TENDON et mon oeil est soudainement  attiré par ces trois vaches qui paissent tranquillement dans un pré.

La dernière finit par se rapprocher de la deuxième,

puis elles se rapprochent de la première pour ne former qu'un ensemble : la vache "limousine"

Et ce, sous le regard distant et intrigué de deux vaches vosgiennes !

Un instant qu'il me fallait saisir pour vous rapporter cette situation amusante.

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Août 2015 alors que nous sommes dans les Vosges, un article intitulé "L'oratoire et la crypte bien visibles" paru sur le journal Vosges matin, retient toute mon attention.

Cet article précise que les sapins et autres plantations ont été coupés aux abords du transformateur pour que la crypte et l'oratoire se détachent parfaitement dans le paysage. (Je résume succinctement).

Étant sur place, il est bien naturel que je m'y rende pour y prendre quelques photographies de ce site qui fait partie intégrante du patrimoine bruyèrois et auquel j'ai déjà consacré plusieurs publications.

Ma première visite a lieu le 24 août en fin de matinée. Le ciel est maussade, je prends quelques photos dont je ne retiendrai que ces deux gros plans de l'Oratoire et de la Vierge. J'espère y revenir avec de meilleures conditions météorologiques.

Le lendemain 25 août, mon souhait est exaucé. Certes il y a de gros cumulus qui prennent leur temps pour se déplacer mais il y a de bonnes périodes d'ensoleillement qu'il faut saisir. Après un pique-nique au bord de l'étang de Pointhaie, direction la "Ferme des Anges".

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)

Je découvre alors les travaux de nettoyage de la végétation et de coupe des sapins. Il ne reste plus qu'à évacuer troncs et branchages.

Mur de pierre, roche de grès rose sont maintenant bien dégagés et visibles.

Le site est maintenant parfaitement dégagé et mis en valeur comme vous pouvez le voir.

Le petit bâtiment situé dans le virage abrite un transformateur d'alimentation électrique, peut-être sera-t-il repeint à l'avenir en couleur "grès des Vosges" pour mieux s'intégrer dans le paysage. J'imagine que les personnes qui sont à source de cette mise en valeur du patrimoine que constituent l'Oratoire et la crypte y ont déjà songé. En rédigeant cette publication, je me rends compte que c'est effectivement le cas, voir le deuxième lien en fin d'article.

Il y a une sorte de niche à la base de l'Oratoire dans laquelle il y avait à une époque deux statuettes comme le montre cette photographie qui m'a été donnée par une amie bruyèroise.

En revenant vers Pointhaie, je profiterai d'être à pied pour photographier la vue sur l'Avison et le vallon de l'Arentèle.

Mes photographies de l'Oratoire et de la Crypte prises le 25 août ne sont déjà plus d'actualité. En effet, juste après mon retour, j'ai appris que des grilles en fer forgé ont été posées. L'une sur l'oratoire et l'autre à l'entrée de la crypte en remplacement du panneau de bois qui en interdisait l'accès.

C'est donc une bonne raison d'y retourner lors d'un futur séjour vosgien. D'autant plus que des travaux pour faciliter l'accès au site devraient être réalisés.

Pour connaitre l'historique détaillé de cette mise en valeur du site particulièrement réussie, je vous invite à lire les articles de Vosges-matin (Liens ci-dessous)

Je vous invite également à voir ou revoir ma publication du 06 août 2012. Vous pourrez apprécier l'évolution et la mise en valeur du site.

Merci pour votre visite.

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