Bruyères-Vosges

Que de possibilités à l'ère de la photographie numérique !

Au temps de l'argentique, le travail en chambre noire avec le développement des films noir et blanc, le tirage photo à l'agrandisseur, les risques de pertes liés à un allumage malencontreux de la lumière de la chambre noire de fortune, il fallait en vouloir pour traiter soi même ses photos. J'ai fait partie de ceux qui investirent dans un agrandisseur, à l'époque un DURST M301. Agrandisseur que j'ai donné depuis longtemps et qui est très certainement aujourd'hui relégué dans un grenier.

Ma première chambre noire fut ma chambre dans un foyer de célibataires de la banlieue Est de Paris. Avec un collègue de travail, jeune embauché et passionné de photo comme moi, nous procèdions au dévelopement de fims négatifs et diapositives, au tirage papier noir et blanc et même au tirage couleur à l'aide des produits Cibachrome ! Je me souviens particulièrement du caractère corrosif de ces produits avec lesquels le carrelage de la douche finissait par se décoller ...

A l'époque, surimpressions et panoramiques n'étaient pas dans les habitudes du photographe amateur. Si l'apparition progressive d'une image sur le papier plongé dans le révélateur avait quelque chose de magique, aujourd'hui, tout ça est révolu et remplacé la facilité du numérique et de l'ordinateur.

Quoi de plus facile de prendre plusieurs photos d'un paysage à partir d'un même point, puis de les assembler avec un logiciel adéquat pour en faire des images panoramiques ?

Dans cet article, vous ne verrez que des images panoramiques.

Les premières photos proviennent de mes prises de vue du week-end du 8 mai 2008, les suivantes de celles du week-end de Pâques 2008 où j'ai eu la chance de voir BRUYÈRES enneigée.

Vues de mai 2008 sur BRUYÈRES et ses environs depuis l'Avison.

- La première photo est prise depuis la rue de l'Avison, à hauteur du Qaurtier du Lavoir,

- la deuxième est une vue prise du Mirador en direction de BROUVELIEURES, DOMFAING, BELMONT-SUR-BUTTANT et VERVEZELLE,

- les suivantes prises également du Mirador, sont des vues plus ou moins rapprochées sur BRUYÈRES

Vues de mars 2008 sur BRUYÈRES enneigée.

- La première photo est prise depuis la Pointe de l'Helledraye (Point du jour) avec vue sur le Château, l'Avison et la ville ,

- La deuxième est prise depuis la maison familiale, avec vue sur l'Helledraye (Montagne des Fourmis) et le Buemont,

- Les quatre suivantes sont prises depuis la pelouse qui surpombe le jardin d'enfants place Doron, sur la colline du Château.

Depuis la rédaction de cet article, j'ai créé l' album photos spécifique "BRUYERES en panoramiques"  que je vous invite à visiter sans tarder.

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Ce week-end du 8 mai 2008 est inoubliable pour la cérémonie du 8mai lors de laquelle mon père a reçu la médaille militaire en reconnaissance des actions courageuses qu'il a menées au sein de la résistance dans un réseau d'évasion, lors de la dernière guerre.
Avec l'aimable autorisation de Monsieur BLANGY Maire de BRUYERES, j'ai pu photographier l'intégralité de cette cérémonie.
Pourquoi ne pas mettre ces photos sur BRUYERES-VOSGES ?

En raison du respect du droit à l'image. Vous avez pu constater depuis la création de ce blog, que j'évite d'y mettre des photos de personnes.

Le temps de ce week-end m'a permis de parcourir BRUYÈRES armé de mon Nikon. Après un passage par la Place Stanislas, je me suis laissé porté de manière irrésistible vers le sommet du Mirador dont je ne me lasserai jamais de profiter de la vue étendue qu'il offre sur 360 degrés.

Les photos prises du Mirador, ont un air de déjà vu sur "BRUYÈRES-VOSGES", mais j'estime qu'elles sont toutefois intéressantes parce que différentes par l'éclairage, la végétation, l'angle de prise de vue et la focale utilisée.

Je m'arrête ensuite devant l'Hôpital avant de prendre la rue de l'Avison où je m'arrête à hauteur du Quartier du Lavoir.

La chapelle de l'Hôpital, l'Hôpital, une vue sur l'Hôpital deuis la rue de l'Avison, les maisons de la rue du Lavoir, l'Eglise, la Colline du Château, au sommet de laquelle ressort la Chapelle Saint Blaise, derrière le clocher de l'Eglise.

J'arrive ensuite à la base de l'Avison où je contemple ce magnifique érable sycomore avant d'emprunter le chemin qui monte au Mirador.

Avant d'arriver aux Roches de l'Avison, je remarque une autre "grande famille" bruyèroise. Si les Sept Frères de l'Helledraye sont bien connus, voilà une famille peu connue que nous pourrions appeler par analogie les Huit Frères...

Certes ces frères sont de corpulence plutôt frêle par rapport à leurs cousins de l'Helledraye, mais ils se distinguent par le fait qu'il y a deux frères siamois en premier plan. Peut-être qu'une pancarte "Les Huits Frères" serait méritée ...

Je ferai ensuite un arrêt aux Roches de l'Avison.

En arrivant aux roches de l'Avison après avoir cheminé sur la face Nord de la montagne de l'Avison, le chemin revient progressivement sur le versant Est et au débouché de l'ombre, c'est une impression de lumière, de vie, qui soudainement émerveille le promeneur.

Un peu plus loin, l'escalier qui mène au chemin de crête de l'Avison et au Mirador en passant par l'ancienne voie Romaine.

L'arrivée au Mirador, le temps d'une photo ou plutôt de deux photos assemblées ensuite par logiciel panoramique et je monte l'escalier de la tour en prenant mon temps.

J'ai appris à monter tranquillement pour maîtriser l’essoufflement et le risque de flou de bougé du photographe qui en résulterait une fois arrivé au sommet.

Vient ensuite le moment de prendre des photos plus ou moins rapprochées sur BRUYÈRES et ses environs depuis le Mirador.

Pour les photos qui suivent,j'ai mis une légende après chaque photographie.

Je termine cet article sur cette photographie du Mirador prise depuis la ville de BRUYÈRES.

Merci à ceux qui l'ont construit et à ceux qui l'ont reconstruit après la guerre car que serait BRUYÈRES sans son mirador qui offre de si belles vues ?

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Ce Dimanche de Pâques fut marqué comme le jour qui le précéda, par un ciel couvert et des chutes de neige toute la matinée qui se prolongèrent jusque 13h30 environ,  pour laisser place progressivement à un ciel bleu tacheté de cumulus. Bref, un temps que j'aime pour faire de la photo.

Sitôt le repas Pascal terminé, je partis avec mon épouse pour une balade de plus de trois heures. Inutile de vous dire que les pauses prises, non seulement pour photographier les paysages mais aussi pour les contempler, ne manquèrent pas.

J'ai mon itinéraire en tête, nous partons de la maison d'où je fais une première photo en direction de la forêt de Faîte et nous nous dirigeons vers le parking de l'ancienne gendarmerie pour photographier la gare sur fond de Borémont et de la Vallée de la Vologne.

Toutes les photos sont cliquables pour être agrandies.

Je vous présente la carte de cet itinéraire, il vous suffit de cliquer sur les boutons + ou - en haut à gauche de la carte pour changer le niveau de zoom, vous déplacez la carte dans la fenêre par clic de souris maintenu (le fond de carte et IGN au 1/25000 e, les chiffres qui jalonnent le parcours indiquent le kilométrage parcouru depuis le point de départ) :

Nous bifurquons à droite avant le Lycée Jean Lurçat pour aller en direction de passage à niveau de la "ferme Monvoisin" où je m'arrête pour voir le Lycée d'où nous venons.

Après avoir franchi le passage à niveau pour se rendre vers la route de FAYS, un regard sur la droite en direction de la colline du Château.

Nous apercevons La CABÉE, maison en bas à droite à flanc de colline du Château.

Une fois avoir rejoint la route de FAYS, nous restons sur notre droite en direction de la Ferme des Sept Sceaux puis de la ferme du Printemps.

Je remarque un éclairage des plus intéressants, qui me permet de faire cette série de photos que je vous laisse apprécier.

J'aime m'exercer à la photo prise en contre jour.

Après avoir pris le temps d'admirer cette sapinière, que seuls de rares animaux ont approché comme le montrent les quelques traces présentes sur la neige fraîche, nous poursuivons la route pour nous rendre vers l'ancienne ferme. 

Nous arrivons maintenant à la ferme du Printemps.

Cette ancienne ferme a été si je me souviens bien, rénovée pour accueillir des vacanciers. C'est d'ailleurs avec plaisir que j'ai pu adresser ces photos à Sylvie, qui m'a contacté par e-mail après avoir visité ce blog. Sylvie a eu l'occasion de passer des vacances dans cette ferme aménagée en gite et souhaitait savoir ce qu'elle était devenue.

La photo et internet m'ont alors permis de lui donner satisfaction.

Lorsque nous quittons la ferme du Printemps, je remarque rapidement qu'il manque quelque chose.

De l'autre côté de la route face à la ferme, il y avait à l'époque  un abri sous lequel un bac de fontaine en grès rose recevait un mince filet d'eau qui coulait en permanence. Vous pouvez en distinguer l'emplacement.

Certaines personnes ont sans doute dû penser que ce bac serait plus décoratif sur une pelouse pour faire un grand bac à fleurs par exemple.
Dommage pour l'authenticité...

Peut après la ferme, nous quittons la route par un sentier perpendiculaire qui part sur la droite et traverse l'ancienne pépinière. Il conduira à nous élever sur la montagne de l'Héledraye, pour rejoindre la route qui vient des Quatre Chemins.

L'exercice n'est pas sans fatigue quand il s'agit de monter une pente plutôt raide en marchant dans la neige, ce qui demande un effort physique supplémentaire.

Au passage, quelques grummes fraichement à terre, à en juger par la coupe. Un répit avant de se retrouver à la scierie pour finir probablement en bois de charpente.

Nous ferons ensuite une pause à mi-pente, pour admier le paysage et cette ferme que vous pouvez voir dans l'article  "BRUYERES : Givre et lumière".

Après avoir rejoint la route qui vient des Quatre Chemins, nous nous arrêtons pour souffler, j'en profite pour photographier ce que nous venons de monter.

Nous allons en direction des Quatre Chemins et nous passons à proximité des Septs Frères.

Difficile de voir les septs car avec cet angle de prise de vue, les plus imposants cachent les plus rachitiques ...

Le soleil est bas, l'éclairage doux à cette heure avancée de la soiré est du plus bel effet.

En contrebas, nous revoyons la ferme évoquée précédemment avec le village de FAYS en arrière plan. Le paysage est maintenant plongé dans l'ombre.

Arrivant à hauteur des anciennes carrières de l'Helledraye, le paysage dégagé offre une vue magnifique sur BRUYÈRES et la Vallée de la Vologne, en direction des Hautes-Vosges.

Puis nous nous retournons pour admirer le soleil couchant.

Nous continuons ensuite notre descente pour revenir à la maison familiale, oxygénés et heureux à souhait d'avoir eu ce temps magnifique après une matinée d'averses de neige.

Amis visiteurs, je n'ai mis dans cet article que quelques photos pour illuster cette belle ballade. Je vous invite à en voir plus et en plus grand format en cliquant sur le lien suivant :

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Le 22 mars 2008, après m'être attardé sur la Place DORON et dans la ruelle de La CABÉE, bien que le ciel montre des signes d'une nouvelle averse de neige, je décide de monter à la pointe de l'Helledraye qui est pour moi la réciproque  de l'Avison et du Mirador en termes de point de vue sur BRUYÈRES.

Je fais une parenthèse en montrant ci dessous, le point de vue de la Pointe de l'Helledraye, photographié depuis la maison familiale avec une grande focale.

Une fois arrivé rue Joffre en descendant de la ruelle de la Cabée, je vais ensuite en direction de la rue du 442 e Régiment Américain d'Infanterie.

Ci-dessous l'itinéraire parcouru qui représente 4,3 km aller et retour, une balade facile à faire en famille.

Bien entendu, les Quatres Chemins ne sont qu'une étape intermédiaire, mon idée est d'aller voir ce qui se passe à la Pointe de l'Helledraye, appelée aujourd'hui Point du jour.

Sur le sentier qui s'élève légèrement, je trouve d'autres bancs avec leurs coussins de neige, puis j'arrive au point de vue intermédiaire qui donne sur la vallée de la Vologne en direction des Hautes-Vosges.

Arrivé à la pointe de l'Helledraye, je patiente un bon quart d'heure avant que la neige s'arrête de tomber.

Je suis passionné de photo certes, mais je préfère tout de même protéger mon matériel des intempéries.

C'est pour cette raison que j'emporte en principe, également , un compact numérique pour lequel j'ai moins de scrupules à l'exposer au mauvais temps.
Le paysage est particulièrement gris, toutefois je ne perds pas espoir d'être monté à l'Helledraye et de pouvoir ramener des photos intéressantes.

Je patiente alors en fixant sur ma carte mémoire la lente amélioration des conditions météorologiques.

Timidement des rayons du soleil commencent à percer les nuages et finissent par éclairer la colline du Château et les habitations. C'est bon signe, du moins je l'espère.

Alors que l'Avison est encore peu éclairé, le soleil, plutôt pâle, mais bien présent, redonne un timide éclat à la ville de BRUYERES.

Notez bien la sensible amélioration du temps, au fur et à mesure du dégagement des nuages de neige, quelques rayons de soleil finissent par éclairer l'Avison.

En arrière plan, le massif du Borémont apparait progressivement, à l'image d'un tirage papier photo dans le révélateur.

Une autre époque que celle du labo et de l'agrandissement photo ... mais bien des souvenirs aussi.

J'ai toujours apprécié la promenade en forêt, mais quand la neige et le soleil sont de la partie, c'est vraiment une ambiance féérique. Le bruit sourd des pas sur la neige, le calme et la beauté de la nature, sont de véritables sources de plaisir.

Après l'extase au Point du Jour, je redescends sur mes pas en profitant du sous bois ensoleillé.

Puis je repasse aux Quatre Chemins avant de revenir sur BRUYÈRES, émerveillé d'avoir pu profiter d'une éclaircie pour admirer le paysage.

Aux Quatre Chemins, je remarque une sapinière qui est à l'ombre.

Elle n'est pas sans avoir un certain charme. De ces sapins dressés vers le ciel et qui semblent chercher la lumière, il ressort une impression de grandeur.

Le lendemain me réservera également un bel après midi qui donna la possibilité de faire une autre belle ballade du côté de la route de FAYS pour revenir par les Quatre Chemins.

Voila le thème de mon prochain article.

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