La nature en a voulu ainsi, l'océan à l'ouest, la formation des contreforts du massif Vosgien, les vents dominants qui viennent de l'Atlantique. Nul n'est besoin d'être spécialiste en météorologie pour comprendre que les nuages chargés d'eau venus de l'ouest et portés par les vents, sont arrêtés dans leur course effrénée, par les montagnes vosgiennes. En résultent des précipitations sur les Vosges, lesquelles protègent ainsi la plaine d'Alsace.
Souvenons nous de la canicule et de la sécheresse récente de l'année 2003, la nature garde des traces indélébiles de cette période. Il ne m'en faut pas plus pour me convaincre que la pluie est un "mal nécessaire", d'où le titre que j'ai choisi pour cette page. N'oublions pas que l'eau dont nous ne mesurons plus les bienfaits aujourd'hui dans le monde moderne, est source de vie.
D'ailleurs, pourquoi les scientifiques cherchent-ils avant tout des traces d'eau sur la planète Mars ?
Samedi 13 mars 2004, après un agréable repas en famille, que faire cet après midi ?
Le temps n'est pas vraiment beau, une légère bruine humidifie et assombrit l'atmosphère. Cette raison ne suffit pas à me décourager de prendre l'air. Dés que je suis à Bruyères, qu'il fasse beau, qu'il pleuve qu'il vente, je retrouve, une sorte d'instinct probablement; le besoin incontrôlable de faire une sortie en forêt. Je me rappelle ma jeunesse à Bruyères pendant laquelle je connu rarement une fin de semaine sans avoir le plaisir de faire une agréable promenade en forêt.
Nous décidâmes alors de faire une sortie en rejoignant la route de Fays et ensuite les Quatre Chemins dans le massif de l'Helledraye. Je pris alors mon premier numérique, facilement transportable dans une poche de parka car peu encombrant. Je ne le regretterai pas.
Que ce soit les fumées de la papeterie de Laval , ces fermes qui semblent perdues dans la nature, un feu de bois à l'orée d'un bosquet, les sapins fraîchement coupés alignés pour un départ imminent, prêts à servir ensuite les besoins de l'homme, tous ces éléments constituent pour moi des centres d'intérêt que l'austérité et la grisaille m'invitent à prendre le temps d'observer. Réflexion, respect de la sobriété du paysage, perception de l'activité et du travail ; m'incitent alors à fixer ces moments intenses sur la carte mémoire de mon numérique.