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Bruyères-Vosges

Bruyères-Vosges

Je développe ce blog depuis décembre 2005, afin de partager ma passion pour ma ville natale de Bruyères et ses environs. J'y présente photographies récentes et Cartes Postales Anciennes (CPA). J'y fais part de mes souvenirs et je décris des itinéraires de balade ainsi que les multiples sites touristiques à voir absolument. MES PHOTOGRAPHIES ET LES CPA DE MA COLLECTION NE SONT PAS LIBRES DE DROIT SAUF AUTORISATION QUE JE DONNERAIS SUR DEMANDE

Publié le par Philippe Poix - Alain Bohuon
Publié dans : #Bruyeres-environs, #Vervezelle

Situé à l'époque à la sortie de Bruyères route de Vervezelle après l'Avison, le Gros Chêne fait partie de mes lointains et vagues souvenirs de Bruyérois. Je ne sais d'ailleurs plus quel était son emplacement exact.

Nous y allions rarement, je me souviens plutôt du « Petit casse-gueule » et du « Grand casse-gueule » que nous dévalions en luge pendant l’hiver. A l’époque, la neige était abondante, il n’était pas rare de voir 50 à 60 cm de hauteur de neige à Bruyères.

Le 26 juin dernier, je reçois d’un de mes visiteurs, Monsieur Alain Bohuon, un commentaire à ma publication « Balade aux Roches de Pointhaie » dans lequel il écrit :

Je découvre par hasard votre joli reportage sur les environs de Bruyères ; c'est aussi une belle invitation à partir pour une belle découverte. Je vois également votre regret de la disparition du Gros Chêne qui avait tant d'histoires à raconter...J'en avais fait une photo lors de l'automne 1976, si cela vous intéresse dites-moi comment vous la faire parvenir...à bientôt, peut-être...

Le 28 juin, je réponds à Alain Bohuon que je suis fortement intéressé par des photos du Gros Chêne, en précisant toutefois qu’ayant pour habitude de ne publier que des photographies dont je suis l’auteur, il m’arrive exceptionnellement de publier des photos d’une autre personne avec son accord et en précisant son nom et l’autorisation qu’elle m’a donnée.

Je reçois dans la foulée le 29 juin, non seulement 3 photos du gros chêne que je suis autorisé à publier mais ce n’est pas tout, je vais y revenir.

Voici tout d'abord les trois photos du Gros Chênes dont Alain Bohuon est l’auteur :

Le Gros Chêne de Vervezelle quand il était encore debout. Photo Alain Bohuon

Le Gros Chêne de Vervezelle quand il était encore debout. Photo Alain Bohuon

Le Gros Chêne de Vervezelle a vécu. Photos Alain Bohuon
Le Gros Chêne de Vervezelle a vécu. Photos Alain Bohuon

Le Gros Chêne de Vervezelle a vécu. Photos Alain Bohuon

Non seulement je reçois ces trois photographies mais aussi un long récit passionnant sur l’histoire du Gros Chêne. Ma passion est à son comble, je demande alors à Alain Bohuon l’autorisation de publier ce texte sur Bruyères-Vosges, en lui soumettant la structure de l’article que vous êtes en train de lire. Il m’accorde volontiers ce droit de publication et je l’en remercie très vivement.
Voici un extrait de sa réponse :

"Tout d'abord, je suis bien satisfait que vous ayez reçu avec intérêt les documents que j'ai eu le plaisir de vous transmettre. Je suis également très flatté de votre appréciation quant à ma littérature et vous en remercie.
Pour ce qui est de votre projet de donner un prolongement à votre évocation du ''Gros Chêne'', la trame, telle que vous la proposez me paraît tout-à-fait cohérente et bien pensée. Je suis bien sûr que vous saurez lui donner la forme susceptible de retenir l'attention de vos correspondants et lecteurs habituels. Je vous confirme que vous pouvez disposer librement de ma modeste contribution telle qu'elle vous semblera la plus utile, elle est désormais votre propriété."

Bien entendu je ne me considère pas comme propriétaire mais comme simple utilisateur autorisé.

Le texte écrit par Alain Bohuon, (version du 30 juin 2019) :

Le Gros Chêne

Je n’imaginais pas qu’un jour le hasard m’amènerait à reparler du Gros Chêne, mais il m’est bien agréable d’en évoquer le souvenir. C’est lors de l’hiver 1976 que je le croisai pour la première fois. A la faveur d’une totale reconversion professionnelle, j’avais quitté un bureau parisien pour un poste d’inséminateur dans les Vosges. C’est sur le secteur de Bruyères que je fis mes premières armes en tant que remplaçant ; quelques années plus tard, succédant à mon collègue, monsieur Paul Bailly, j’ai été le titulaire de ce secteur jusqu’à ma retraite en 2008. Alors, combien de fois n’ai-je pas eu à passer et même à repasser devant le Gros Chêne dès lors qu’on m’appelait à Vervezelle ou à Belmont ou bien encore à Domfaing ? Jamais je n’étais indifférent à sa présence, imposante et majestueuse, au détour de ce virage que vous n’aviez pas non plus oublié. De saison en saison, je le voyais changer de parures faites de mille nuances qui faisaient qu’il n’était jamais le même, mais toujours éclatant de puissance et de beauté. Les siècles lui avaient donné ses plus hauts quartiers de noblesse et on ne pouvait s’en approcher sans éprouver un profond sentiment de respect à son endroit. Lui, qui aurait pu témoigner d’Henri IV, du Roi-Soleil, de Napoléon 1er ; Lui qui aurait pu gémir de tous les malheurs de la France, des Guerres de Religions à la Révolution, de l’invasion des Prussiens à celles des blindés de la Wehrmacht…Il demeurait là, sage et silencieux philosophe regardant avec compassion le travail du laboureur, avec indulgence les jeux des enfants ou avec résignation les multiples turpitudes de l’humanité. Les années passaient…Il est venu un temps où je l’ai deviné malade. Au printemps ses branchages, jadis si vigoureux et pleins de promesses, restaient faméliques et seul un peu de verdure disait qu’il respirait encore. Je me disais bien que, peut-être, il commençait à se lasser de ce monde devenu trop bruyant avec ses voitures, ses avions et même avec ses tracteurs ou ses engins qui répandaient autour de lui ces poussières acides qui brûlaient l’herbe entourant son socle…Et puis une année, c’était peut-être en 1990, il parut retrouver l’énergie d’antan. A nouveau, au printemps, sa ramure se couvrit, tout entière, du vert tendre des nouvelles feuilles qui allaient ainsi évoluer naturellement jusqu’à devenir jaunes, or ou brunes et puis tomber à l’arrivée des premiers frimas. Si je me souviens bien c’est dans le temps de son regain de vie qu’on eut l’idée de lui faire une plaque d’identité. Un matin, passant près de lui et le saluant comme à l’accoutumée, je découvris que l’on avait cloué, en plein cœur de son écorce épaisse et rugueuse comme la peau de ces pachydermes qui s’acheminent vers le trépas, un rectangle de métal couvert d’une peinture blanche sur lequel on avait écrit au pochoir et sans aucun style, en lettres rouge vif, ‘’Le Gros Chêne’’ ! J’étais indigné devant cette incongruité ! Lui qui était là depuis quatre siècles et demi, Lui que tout le monde connaissait, qu’avait-on besoin de l’identifier de la sorte ? Sa renommée était telle et depuis si longtemps que nul n’ignorait qu’il était ‘’Le Gros Chêne’’ et d’ailleurs, il suffisait de le regarder et tout de suite après de l’admirer et enfin le respecter…et en plus, cette pancarte affreuse, sans art, sans recherche ! Je ne fis rien de plus, à cette époque, que demeurer outré et en colère et bien peiné pour mon vieil ami ‘’Le Gros Chêne’’ de Vervezelle. Bientôt, le nouveau souffle que la sève semblait lui avoir donné, se fit de plus en plus court et, un printemps nouveau, aucune feuille n’éclata d’un timide bourgeon. Il n’en vint plus jamais. Le Gros Chêne était toujours debout mais la mort l’avait bien pétrifié et noyé dans la tristesse que je sentais aussi en moi quand je le regardais ainsi.

Un matin, cela devait être au début du mois de mars 1996, descendant à Vervezelle, j’ai été soudain frappé de stupeur. Le Gros Chêne était là, couché dans le champ au bord de la route, le pied de son tronc entièrement fracturé, le squelette de ses branches s’étalant à la lisière d’un bosquet d’épicéas. Le Gros Chêne ne sera plus jamais dans le paysage, sur la droite, dans la courbe de ce virage qui descend à Vervezelle. Cela fut mon premier commentaire quand j’arrivais à la ferme de Denis Robert. J’étais triste. La nuit, il avait fait très froid, le thermomètre était descendu bien en dessous de zéro.

Quelques jours plus tard, rapportant par courrier cet épisode, à l’un de mes proches, faisant allusion à cette ridicule affichette dont on l’avait affublé qui m’avait tant ulcéré, j’avais conclu que si le Gros Chêne s’était ainsi effondré c’est parce qu’il n’avait pas supporté qu’on lui collât une étiquette sur le dos…

Deux mois après son effondrement, il était toujours dans le même état et à la même place. Ce n’est que plus tard que les branchages ont été tronçonnés et ont peu à peu disparu, mais le fût n’a jamais été exploité et doit toujours être aujourd’hui au même endroit, enseveli sous un linceul de ronces et de buissons sauvages.

Alain BOHUON, le 30 juin 2019

Reste pour moi une inconnue, comme je le précise au début de cette publication, je ne sais plus exactement où était situé le Gros Chêne. Certes, à droite de la route en allant sur Vervezelle après l’Avison mais où exactement ?

J’imagine trois positions que je repère sur un extrait de carte IGN en privilégiant la position B à priori.

BRUYÈRES-VOSGES : Le Gros Chêne route de VERVEZELLE

Je fais part de mon interrogation à Alain Bohuon en lui adressant cet extrait de carte. Il m'avise alors aussitôt, qu'il ira faire une reconnaissance sur site le 15 juillet.

Si tôt dit si tôt fait, je reçois sa réponse le 16 juillet :

Conformément à mes intentions, je suis allé hier matin en pèlerinage sur la route de Vervezelle. C'était une quête bien singulière, peut-être un peu semblable (pour celui qui ne manque pas d'imagination) à celle de l'archéologue s'approchant de la momie tant convoitée. Comme vous le verrez sur les documents que je vous joins, depuis 1976 et même 1996, le paysage a beaucoup changé. Je m'étais stationné tout à proximité du lieu qui semblait correspondre à mes souvenirs, mais mes recherches visuelles et à coups de sonde dans la végétation demeurant vaines je commençais à douter de l'endroit qu'il me fallait retrouver. Je suis alors allé chez monsieur Denis ROBERT, l'agriculteur de Vervezelle chez lequel je suis intervenu pendant de nombreuses années et avec lequel j'ai conservé de très bonnes relations. Il savait très exactement où se trouvait le grand gisant et nous sommes repartis tous les deux le sortir de l'oubli. Il était tout près du lieu que j'avais pressenti mais totalement masqué au regard du passant. Il ne fut quand même pas trop difficile d'écarter un enchevêtrement de ronces et d'orties pour le voir apparaître. Un peu plus tard, je suis revenu seul pour m'en approcher au mieux, le dégageant encore davantage d'une flore envahissante et renouer mon dialogue avec le Gros Chêne...Lorsqu'on se retrouve de la sorte auprès de lui, on demeure impressionné par ses dimensions. Je me suis même dit, avec une pointe d'amusement et plagiant Henri III devant le cadavre du duc de Guise : " il paraît encore plus grand mort que vivant ". 

 

Avant cela, Denis ROBERT me dit que la mairie de Bruyères aurait souhaité récupérer le fût de cet arbre remarquable, en assurer le traitement et enfin lui trouver un local d'exposition. S'il était tombé sur la route, il devenait de fait propriété de la commune de Bruyères et elle pouvait en disposer librement. Mais, c'est sur le champ où étaient ses racines qu'il s'est couché et il n'y eut aucune entente entre son propriétaire et la municipalité quant à sa destination finale. A ce sujet, d'après Denis ROBERT, il existe une petite incertitude cadastrale; tant il se situe à la limite des deux communes de Vervezelle et Bruyères qu'il n'est pas simple d'affirmer son identité géographique réelle, mais quoi qu'il en soit il appartient au propriétaire du champ. C'est ainsi qu'il retourne à la terre qui l'avait vu croître et régner pendant 450 ans, d'après un sondage effectué jadis par l'ONF. Denis ROBERT me dit encore qu'il y a fort longtemps, des gamins avaient planté des clous, à intervalles plus ou moins réguliers dans le tronc afin d'en faire l'escalade. J'ai retrouvé l'une de ces reliques qu'il m'a été aisé d'arracher à une écorce bien vermoulue.

 Enfin, que j'en vienne à sa localisation précise. Il se situe bien au niveau de votre repaire B. On le découvre sur la droite en descendant, à 5 ou 6 mètres du bord de la route, environ 150 mètres avant le sentier qui s'en va, à gauche, vers les roches de la Pointhaie.

Avec ce texte, Alain Bohuon m'adresse quatre photographies légendées qu'il a prises lors de sa reconnaissance sur site :

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - La végétation a énormément changé.la bordure d’épicéas n’existe plus et a été remplacée par d’autres essences qui croissent ici de façon très anarchique.  Le Gros chêne s’élevait exactement derrière le bosquet se trouvant dans le coude du virage, là-même où il s’est abattu le 4 mars 1996 et là-même où se trouve encore le fût qui continue à se métamorphoser.

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - La végétation a énormément changé.la bordure d’épicéas n’existe plus et a été remplacée par d’autres essences qui croissent ici de façon très anarchique. Le Gros chêne s’élevait exactement derrière le bosquet se trouvant dans le coude du virage, là-même où il s’est abattu le 4 mars 1996 et là-même où se trouve encore le fût qui continue à se métamorphoser.

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - Après avoir sommairement dégagé l’accès aux vestiges, on découvre la base du tronc telle qu’elle s’est fracturée le jour où l’arbre s’est abattu.

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - Après avoir sommairement dégagé l’accès aux vestiges, on découvre la base du tronc telle qu’elle s’est fracturée le jour où l’arbre s’est abattu.

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - Il est toujours très précisément dans la même position que lorsqu’ il s’est définitivement couché, après que les branchages aient été débités. Il faudra sans doute, maintenant, quelques décennies avant qu’il ne soit entièrement phagocyté par son environnement luxuriant.

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - Il est toujours très précisément dans la même position que lorsqu’ il s’est définitivement couché, après que les branchages aient été débités. Il faudra sans doute, maintenant, quelques décennies avant qu’il ne soit entièrement phagocyté par son environnement luxuriant.

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - Il se nécrose aussi de l’intérieur. Ici, le départ d’une de ses très nombreuses branches, mais on peut penser que cette décomposition avait commencé avant même son effondrement, la sève l’avait quitté depuis au moins trois ou quatre ans.

Photo A. Bohuon du 15/07/2019 - Il se nécrose aussi de l’intérieur. Ici, le départ d’une de ses très nombreuses branches, mais on peut penser que cette décomposition avait commencé avant même son effondrement, la sève l’avait quitté depuis au moins trois ou quatre ans.

Je ne me souvenais plus de l'emplacement du Gros Chêne mais je m'aperçois que j'avais la réponse.
Je viens de penser à la photographie aérienne de Bruyères que j'avais achetée à l'IGN au début des années 1990. Le Gros Chêne y est bien visible à l'emplacement B repéré sur l'extrait de carte IGN que je présente plus haut. Emplacement que m'a confirmé Alain Bohuon.

Voici un extrait de cette photographie sur lequel j'ai porté quelques repères :

BRUYÈRES-VOSGES : Le Gros Chêne route de VERVEZELLE

Voilà donc des photos du Gros Chêne de la route de Vervezelle et un récit qui intéresseront, je n’en doute pas, les visiteurs de Bruyères-Vosges.

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Je n'avais que de vagues souvenirs du Gros Chêne. Je suis loin de tout savoir sur Bruyères ma ville natale, aussi j’attache une très grande importance à la contribution que peuvent apporter mes visiteurs qui m’autorisent à publier les éléments qu'ils me transmettent dans le cadre du respect des droits d’auteur.

Ma curiosité est ainsi réveillée. Lors d'un prochain séjour dans les Vosges, je me rendrai à l'emplacement du Gros-Chêne, peut-être alors que des souvenirs me reviendront.

 

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Je remercie très sincèrement Alain BOHUON pour son excellente contribution et pour l’autorisation qu’il m’a donnée, d'en faire une publication sur BRUYÈRES-VOSGES.
Je le considère comme principal rédacteur de cet article. Mon rôle a essentiellement consisté à mettre en forme les précieux renseignements qu'il m'a si aimablement transmis.

 

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Commenter cet article
A
Aujourd'hui le terrain acceuil des chevaux, mes chevaux, et bien que ce gros chêne ai disparu. Je peux vous affirmer pour entretenir ce terrain avec son propriétaire quil a laisser une progéniture dans le sol. Connaissant son histoire. On va peut etre songer a recreer un nouveau gros chêne.
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V
Enfant, j'ai passé des vacances à Vervezelle, chez Jean Villaume alors maire du village. Le Gros Chêne, selon ce que son épouse Lucienne m'a dit, lui appartenait et je crois me souvenir que dans leu chambre à la ferme située 16 rue de la Mairie, une peinture du Gros Chêne était accoichée au mur. Aujourd'hui la ferme est occupée par leur petit-fils Michel Kopf. La ferme a perdu de son éclat.
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P
Merci pour cette précision, peut peut être que d'autres visiteurs peuvent apporter des précisions sur cette peinture.
F
Très belle coopération, empreinte de respect, entre deux amoureux de la nature pour faire vivre aux visiteurs la superbe histoire de ce multi-centenaire témoin de la vie de Bruyères et de Vervezelle.
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P
Je relis l'article sur le gros chêne, qu'il est bon de le relire, car pour moi également, ce n'était pas mon coin, mes parents ne possédant pas de voiture , qu'après 1960, nous allions à pied aux Forges de Brouvelieures, là oû vivaient ma grand mère, ma tante et mon cousin
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Galeries CPA - PHOTOS BRUYÈRES

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